Pendant que certains s’ouvrent, d’autres ferment ! C ?est le cas du « .uk.co » qui hébergeait des grands noms comme grâce. Cette rocambolesque affaire illustre en fait plusieurs failles du système de noms de domaine. Il faut d’abord rappeler que chaque titulaire de nom de domaine peut ajouter n’importe quel serveur à son nom pour construire une adresse. Dans www.domaine.fr par exemple, « www » ne désigne rien d’autre qu ?un serveur sur lequel sont hébergés les pages, alors que mail.domaine.fr est un serveur de courrier correspondant au même nom de domaine. Profitant de cette spécificité technique, certaines sociétés proposent de créer des adresses à travers un seul nom de domaine.

Le cas du « .uk.co » repose sur ce principe, avec des contraintes politiques en plus. Le « .co » est l’extension Internet correspondant à la Colombie. Aujourd’hui gérée par l’Université des Andes, elle devrait être reprise avant la fin de l’année 2003 par le gouvernement, ce qui a conduit le Registre   actuel a changer les règles d’utilisation. Net règle, le titulaire du nom de domaine colombien « .uk », qui fournissait une alternative au « .co.uk » anglais avec des adresses en « .uk.co » aurait, selon l’Université des Andes, refusé de se conformer aux nouvelles règles. Le registre   a donc purement et simplement supprimé le nom de domaine « .uk.co » ? Rendant du même coup inaccessibles les quelques 8 000 sites qui y étaient rattachés ! Net règle a porté l’affaire devant les tribunaux colombiens qui ont rejeté sa demande. Il semble donc que les noms de domaines .uk.co aient bel et bien disparus, ce qui fait s’interroger sur les risques que représente l’utilisation de ces’faux ? sous domaines.

Voir http://www.unidentified.co.uk/ukco_conditions.htm- www.uk.co

JCV & SB