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A vos marques….

21 de diciembre de 2012 11:47

Depuis le 3 mai 2012, il est possible d’enregistrer des noms de domaine contenant des caractères spéciaux et des voyelles accentuées ; 31 caractères spéciaux et accentués ont été rendus licites par l’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération (l’AFNIC). Jusqu’alors pour composer des noms de domaine, les utilisateurs français devaient se soumettre à l’utilisation d’un format latin sans signe diacritique basé exclusivement sur des lettres (A à Z), des chiffres (de 0 à 9) ; à l’exception du trait d’union tout autre caractère était exclu. Désormais il est possible d’enregistrer des noms de domaine contenant des caractères spéciaux et des voyelles accentuées tels que à, é, è, î, ô, ù…, le « ç » et le « œ ». Une petite révolution qui vient chambouler l’univers du nommage. Sabine Maréchale, spécialisée en coaching de marque pour l’agence de communication Pollen 42, nous explique pourquoi une marque accentuée a tout intérêt à déposer un nouveau nom de domaine du moins du point de vue marketing et communication.

 

Dès l’ouverture d’Internet au grand public, les marques se sont emparées, plus ou moins rapidement, de ce nouveau medium, et des pure-players[1] ont fait leur apparition. Des marques homonymes ont du lutter pour obtenir, suivant la règle premier arrivé/premier servi, l’url   correspond à leur marque ou à défaut, la plus proche de leur nom déposé
La problématique de diffusion de cette marque digitale, adresse de leur site, de leur service, de leur boutique, etc. est alors devenue un véritable casse-tête !

On évoque bien souvent la difficulté qu’on les internautes à retenir un nom de domaine. D’un point de vue phonétique, nous sommes typiquement dans le domaine bien connu de l’impact et de la mémorisation. Que dire alors de son écriture ? Les spots publicitaires radio dans lesquels l’url   du site est épelée sont légions. Rappelons-nous les "OO" se prononçant [ou], les "KEL", mais aussi les "U" pour "you". Autant de casse-têtes qu’il a fallu résoudre pour les professionnels de la communication.

En tant qu’agence, nous insistons auprès de nos clients pour qu’ils déposent marques, modèles et logos. Ce sont des actifs immatériels de l’entreprise. Il serait dommageable de devoir recourir à des procédures juridiques pour un nom de domaine déposé par un autre. Je ne parle pas du risque de cybersquatting, c’est à dire l’achat du nom de domaine par une tierce personne. A ce sujet, les expériences passées montrent qu’il n’est hélas pas rare de se faire « piquer » des adresses avec tout oui partie de son nom déposé. Même si les mécanismes de protection des marques mis en place par l’AFNIC s’appliquent également à ces nouveaux noms de domaines, il faut rappeler que de nombreuses marques et sociétés ont des homonymes, donc les protections ne s’appliquent que pour un secteur donné ou sont déposées uniquement dans certaines classes INPI. Il n’y a donc pas le choix : les marques vont devoir investir pour déposer le maximum de noms de domaine avec lettres accentuées et autres caractères spéciaux.

Mais s’il s’agit bien d’abord d’une contrainte, on peut aussi y voir un avantage en terme de localisation renforcée…Enonçons une lapalissade : les accents sont une des particularités d’une langue, et diffèrent grandement d’une langue à une autre. Pour les pays européens, la lecture d’une marque restera aisée, quoique certains caractères allemands ou suédois vont nous poser des soucis. Mais demain, comment allons nous faire avec les idéogrammes chinois ou japonais, l’alphabet cyrillique, ou l’écriture arabe ?

Cette constatation, nous amène donc à prendre compte que cette acceptation de particularisme linguistique dans les noms de domaine, tend vers une localisation accrue. Or cette localisation est recherchée par les marques. Si depuis plusieurs années, les agences de communication pensent "global", nous sommes ici dans la mise en place d’actions "locales", y compris au niveau des sites Internet. L’apparition des lettres accentuées dans les urls va sans doute permettre une meilleure localisation des sites, de permettre une plus grande créativité dans la recherche de noms d’opérations marketing, etc.

En conclusion, comme au temps de l’ouverture des premiers noms de domaine, nous sommes dans le premier arrivé/premier servi. Il ne faut donc pas trainer ! De plus, rappelons à toutes fins utiles que l’Internet "civil" n’a pas 20 ans, et donc, que personne ne saurait prédire les usages futurs. Pour quelques dizaines, voire centaines d’Euros par an, il serait donc dommage de ne pas déposer de nouveaux noms de domaines, pour mieux de protéger ses marques.

 

N’attendez plus et venez vérifier la disponibilité de votre nom de domaine sur http://www.domaine.fr

 

 

Source : ecommercemag.fr



[1] Expression pour désigner les entreprises œuvrant uniquement sur internet.

Moyens techniques :
domaine.info

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