Les effets de la « libéralisation » du .Fr semblent se faire déjà sentir puisque le registre   compte fièrement 200 000 noms de domaines enregistrés à ce jour ! Même si ce chiffre est toujours à relativiser en comparaison d’autres registres Européens, c’est un signal fort et l’AFNIC a raison de se féliciter du succès de l’opération ! Malheureusement, l’ouverture ne plait pas à tout le monde ! Souvent confondue à tort avec une administration en raison de ses liens privilégiés avec le gouvernement français, « l’association de droit privé AFNIC » a récemment déclenché les foudres de certains sénateurs. La raison ? L’abandon du statut   « privilégié » des noms de collectivités locales et mairies au sein du .Fr. Dans le cadre de l’ouverture, l’AFNIC a ainsi conseillé aux collectivités « d’enregistrer le nom correspondant à leur ville avant qu’un autre ne s’en empare ». Dans la plus pure tradition du premier arrivé premier servi ! D’ailleurs, si « Paris.fr » appartient bien à la capitale, « StTropez.fr » est lui utilisé par un site de location de logements de vacances ! Des sénateurs ont donc récemment déposé un projet de loi au motif que « la République française et son organisation territoriale doivent impérativement être protégées . O n ne peut admettre qu’une collectivité (commune, département ou région) soit amenée à payer des droits à un tiers pour utiliser son propre nom ». La Charte de nommage remise en question par les lois de la République ? Réponse prochainement !

Voir http://www.senat.fr/leg/ppl03-309.html

JCV & SB