Les 25 et 26 mars au siège de l’ONU à New York on pouvait rencontrer Vint Cerf le père de l’Internet, le PDG de VeriSign, le prèsident du CENTR et. Kofi Annan. Cherchez l’intru ? C’est qu’il ne s’agissait pas d’une réunion ICANN mais bien d’un groupe de réfléxion de l’ONU sur les technologies de l’information. En marge du fameux Sommet Mondial de la Société de l’Information, et en attendant l’édition de Tunis en 2005, c’était une autre occasion pour les gouvernements du monde de se pencher sur cette industrie qui prend tant de place, sans pour l’instant se laisser contrôler. Les habitués de DomaiNews ne s’y tromperont pas, nous n’avons rien appris à l’issue de cette conférence, chacun campant sur ses positions, le secteur privé - les Registres Européens en tête - insistant sur le mode « on ne répare pas ce qui fonctionne parfaitement », tandis que les pays en voie de développement exprimaient leur frustration de ne pas être plus entendus, et surtout, leur rejet d’un système qui les ferait se plier à la « loi Californienne » pour utiliser l’Internet dans leur pays. Cette critique virulente de l’ICANN n’est pas passée inaperçue et les paroles rassurantes de Vint Cerf se félicitant de ce que « l’Internet ait pu se développer ouvertement et librement, ce qui a permis son expansion »n’auront pas suffit à dissiper ce malaise auquel nous sommes maintenant habiutés. Faudra-t-il un jour choisir son camp ?

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JCV & SB