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Noms de domaine et politique : la bataille se mène sur internet

3 février 2014 09:50

 

Jeudi 30 janvier, le quotidien numérique Le Progrès révélait les dessous de la bataille électorale en train de se jouer dans la troisième plus grande ville de France. Pour mener à bien sa lutte politique, l’équipe de Gérard Collomb, maire socialiste candidat à sa réélection, a eu la drôle d’idée d’acheter le nom de domaine de son principal adversaire, le candidat UMP-UDI Michel Havard. Le site michelhavard.com renvoie donc aujourd’hui à une page vide.

Attaques et contre-attaques du même acabit, dont on évitera de donner ici les détails, s’échangent alors jusqu’à ce qu’un élu socialiste de la ville, lui-même engagé dans cette guérilla numérique, voie un site à son nom apparaître et renvoyer sur YouPorn. Le site a depuis été désactivé.

France 3 Rhône-Alpes, parti enquêter au front, signale au passage que le nom de domaine gerardcollomb.com est lui aussi la propriété d’un autre : un Coréen, dont on ne connaît pas encore les intentions vis-à-vis de la mairie de Lyon...

A Montpellier, le « parasitisme » des noms de domaine pour les élections municipales 2014 avait débuté dès janvier 2012, raconte le Midi libre, dans un affrontement entre le candidat PS officiel et le candidat socialiste dissident.

Plus récemment, le sénateur Jean-François Humbert, engagé dans les municipales de Besançon, a eu la surprise de découvrir que le site qu’il mentionnait sur ses premiers tracts n’était pas franchement son site de campagne. Un « cybersquatteur » s’en était emparé avant lui pour y diffuser une vidéo bien peu amène à son sujet, explique France 3. Lors de la dernière élection présidentielle, c’est François Hollande lui-même qui avait été victime d’une pratique similaire.

 

Source : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr

 

Moyens techniques :
Domaine.info

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