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Plein phare sur le .RE

6 février 2014 11:02


 En l’espace d’un an, le nombre de noms de domaine se terminant en ".re" a progressé de 15,64 % pour atteindre les 22 930 noms déposés. La croissance est deux fois supérieure à celles du ".fr" . "Le .re est particulièrement dynamique, souligne l’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération). Sa croissance étant deux fois supérieure à la moyenne mondiale".

Ce succès témoigne avant tout de l’intérêt des enseignes locales pour le marché réunionnais. "C’est un élément d’identification, souligne Philippe Arnaud, le directeur de Médialight une société réunionnaise qui a développé d’importants sites internet locaux, dont clicanoo.re, et qui gère 400 noms de domaine. Il est moins évident de se démarquer avec un site en .com. En préférant le .re, les entreprises choisissent la marque Réunion".

Les étrangers fan du ".re"

La Réunion a été l’une des toutes premières régions de France à bénéficier de sa propre extension. Aujourd’hui, seuls Mayotte (.yt), Wallis et Futuna (.wf), les Terres australes antarctiques françaises (.tf) et Saint-Pierre et Miquelon (.pm) disposent de leur propre extension gérée par l’Afnic. Un autre organisme gère les extensions pour les Antilles depuis seulement 2011 alors que la Bretagne (.bzh) et Paris (.paris) pourront en bénéficier dans les prochains mois.

C’est en 1998 que l’avenir du ".re" s’est joué. "Un responsable de l’Afnic nous a proposé la création du .re, se souvient Marcel Gris, alors en charge du dossier des nouvelles technologies à la chambre de commerce. Ce .re donnait l’occasion de promouvoir l’identification de la Réunion dans son environnement régional". En 2001, les premiers noms de domaine en .re peuvent être déposés. Les débuts sont laborieux avec moins de 5 000 noms déposés jusqu’en 2010. La croissance devient exponentielle dès 2011.

Un changement de règlement a sous doute favorisé le développement du ".re" : l’ouverture à l’Europe à partir de décembre 2011. À partir de cette date, il n’était plus besoin de résider dans l’île pour acheter un nom de domaine réunionnais. "En 2012-2013, 22% des noms ont été déposés par des titulaires situés hors de France. Cela doit contribuer significativement à la croissance, avec plusieurs raisons pour les enregistrements : "défensifs", pour protéger une marque ou "marketing" pour mieux cibler le marché réunionnais", précise l’Afnic.

Aujourd’hui, l’Allemagne est le plus gros propriétaire étranger de l’extension réunionnaise avec 766 noms de domaine réunionnais.

L’attrait des étrangers pour notre extension pourrait aussi n’avoir aucun lien avec la Réunion. "En anglais, le .re est l’abréviation de real estate, qui englobe tout le secteur de l’immobilier. Des centaines de sites étrangers utilisent donc notre extension pour cette seule raison", affirme Gaëtan Adam, le responsable de Suricate Média. Un engouement qui ne peut qu’encourager "la perception de sa valeur", estime l’Afnic.

 



Source : Jean-Philippe Lutton pour Clicanoo

 

Moyens techniques :
Domaine.info

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