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.vin et .wine tombent à l’eau…

18 de enero de 2013 08:00

Les extensions .vin et .wine seront bientôt lancées. Le ministère français de l’agriculture a déposé une "Early Warning" pour indiquer son désaccord concernant la gestion des deux extensions qu’il juge inappropriée. Se faisant l’écho des reproches apportés par les professionnels du monde viticole, le ministre dénonce l’absence de règle ferme qui permettrait de protéger la propriété industrielle de façon non différenciée. En effet il apparaît que les deux extensions Internet .vin et .wine pourront être gérées différemment par des organismes de gouvernance, des registres, différents. Le journaldunet rapporte les problèmes et questions soulevés:

 

1. Si le Ministère de l’agriculture a demandé une meilleure protection des Indications Géographiques pour les noms de domaine .vin, ni lui ni aucun autre gouvernement ne l’a fait pour les IGs dans l’extension de noms de domaine .wine. Ainsi, une différence est faite entre les signes “wine” et “vin” sans en reconnaître leur signification. Pour les futurs utilisateurs de ces noms de domaine, cela veut dire qu’ils n’ont aucune garantie de pouvoir enregistrer le même nom de domaine en .wine qu’en .vin. Cela veut dire qu’une Indication Géographique qui dispose de son nom de domaine en .vin pourra voir son .wine être enregistré par n’importe qui, dans n’importe quel pays, et pour n’importe quelle utilisation (revente, désinformation, spéculation, pornographie...).

 

2. les conditions d’éligibilité à un nom de domaine .vin ne seront pas les mêmes que celles d’un .wine. Pour les utilisateurs (aussi appelés “Registrants”), cela veut dire:

• Qu’ils devront passer par des procédures d’enregistrement différentes;

• Que la procédure pour présenter son droit antérieur sur un nom devra être effectuée deux fois pour un même nom de domaine dans 2 langues différentes. Une procédure alternative devrait exister via la Trademark Clearinghouse mais elle n’est pas encore connue à ce jour. Elle imposerait de nombreuses démarches pour le candidat souhaitant se protéger ainsi qu’un coût supplémentaire;

• Qu’ils devront utiliser des prestataires peut être différents et à un prix différent;

• Qu’il sera bien trop tard s’ils fustigent auprès de l’ICANN ou du registre en charge de l’extension en cas de problème car la seule réponse qui leur sera donné sera d’envisager une procédure juridique du dit nom de domaine (tarif élevé) ou encore, d’envisager un rachat de celui-ci à un prix défini par l’actuel propriétaire (tarif souvent très élevé).

 

3. les "Registres" seront lancés à des dates différentes. Pour les utilisateurs qui souhaiteront prétendre à un même nom de domaine mais dans une langue différente, cela veut dire:

• Qu’ils devront suivre les évolutions de l’ICANN et tenter d’enregistrer leur nom de domaine au bon moment;

• Qu’à partir du moment ou un délais existe pour enregistrer un même nom de domaine à une date ultérieure, le risque grandit que celui-ci intéresse aussi quelqu’un d’autre: un concurrent par exemple;

• Que s’ils ratent l’enregistrement de leur nom de domaine, il y a fort à parier que les spécialistes de la spéculation des noms de domaine y penseront à leur place. C’est malheureusement une pratique courante.

 

En attendant une réponse claire de l’Icann nous ne saurons que trop vous conseiller d’enregistrer vos noms de domaine sous les deux extensions. Vérifiez leur disponibilité sur domaine.fr.

 

 

Moyens techniques :
Domaine.info

Crédits :

Anita

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